Le survol des ouvrages d’art par drone
Pour les entretenir et s’assurer de leur viabilité, la DIR doit fréquemment inspecter ses ouvrages d’art.
Cette inspection prend plusieurs formes :
- au quotidien, les OA sont surveillés - superficiellement - par le CEI qui en a la charge ;
- tous les 3 ans, les OA sont visités par des experts (visites IQOA (Image Qualité Ouvrage d’Art)) pour vérifier leur état apparent, rechercher de nouveaux défauts ou désordres importants et contrôler l’évolution de ceux déjà connus ;
- tous les 6 à 9 ans, les experts investiguent davantage sur les OA en y recherchant les éventuels désordres structurels (Inspections Détaillées Périodiques (IDP)).
Toutefois, avec un patrimoine parfois "historique" et des délais courts pour visiter ses 1970 ponts et murs, sans compter la surveillance des talus ou falaises qui surplombent ses routes, la DIR Méditerranée s’est dotée de deux nouveaux drones.

Les avantages du drone
Le drone permet de réaliser rapidement ces visites en allégeant les mesures d’exploitation (impact sur la circulation) qui doivent être mises en place chaque fois que les agents inspectent les OA.




Il permet également de visiter les ouvrages de protection des chutes de bloc (OPCB : filets métalliques en montagne), très difficiles d’accès.
Avec le drone, il est possible d’inspecter les OPCB d’un axe routier en une journée alors que, d’habitude, cela prend plus de temps et requiert une équipe de cordistes professionnels.
Le drone apporte ainsi :
- de la souplesse : plus besoin de mesures d’exploitation, seul le pilote et les chefs d’équipes se rendent sur site ;
- de la rapidité d’exécution : il suffit de déclarer le vol 5 jours ouvrés avant seulement ;
- de la précision des points contrôlés, avec la possibilité de revenir sur les images au bureau, en temps différé ;
- de la sécurité : pas de mesures d’exploitation, pas de nécessité de se déplacer sur des zones à risques, fortes pentes etc.


L’équipe derrière ces drones
Après avoir échangé sur la question avec le Directeur, le CIGT (Centre d’Information et de Gestion de Trafic) a souhaité faire profiter la DIR de cette innovation.
C’est le pôle radio du CIGT (Georges DEBERNARDI) qui a porté le projet, notamment l’étude d’opportunité et les aspects administratifs et règlementaires.
Un pilote supplémentaire (Francis RAVE - Référent Radio au SPEP/PCP) a été formé pour appuyer Georges dans ses missions.
Le SPEP/PSU a fait confiance à Georges DEBERNARDI, qui assure le pilotage et l’entretien des drones, et a financé le projet (30000€).
Les perspectives
Pour l’instant, la possibilité du recours aux drones n’est pas connue de tous.
C’est la raison pour laquelle le CIGT a mis en place une boite mail "Mission Drone" sur laquelle les services de la DIR peuvent demander une intervention.
Reste également à déployer ces outils en appui des missions du CIGT, en particulier pour la fourniture d’images en période de crise sur des secteurs non-équipés en caméras.
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